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Quelle est la portée d’un phare ?

La nuit étant une tranche de la journée où l’obscurité trouble la vue, vous avez besoin de repérer la position des obstacles et des zones à éviter lors d’une session de conduite. Ce besoin se fait davantage réel quand vous parcourez dans la nuit des rues en marge de l’alimentation électrique. 

Les phares sont dans ces cas d’une grande utilité non seulement pour les engins motorisés, mais aussi pour éclairer les périmètres d’un endroit géographique (route aérienne, site de travail, maison, etc.). Comme éclaireur de chemin, le phare permet de déchirer le voile de l’obscurité sur une bonne distance. Mais quelle distance cette lumière est-elle d’atteindre ? 

Portée théorique d’un phare

Chaque engin motorisé possède un système d’éclairage, constitué de phares. Puisqu’il existe plusieurs catégories d’engin, il existe également une pluralité de phares. 

Différents entre eux, les phares sont reconnaissables d’une part à la hauteur de leur tour ; à la couleur ; au rythme du feu et à leur portée d’autre part. La portée d’un phare n’est rien d’autre que la distance la plus éloignée que les rayons de sa lumière peuvent atteindre. 

Le cas des engins de moins de quatre roues

Si le code de la route rappelle que les phares ne se valent pas pour les espèces d’engin bicycle et tricycle,  leurs portées non plus ne sauraient être pareilles. Cependant, la distance d’éclairage est estimée à une échelle moyenne dans la théorie de la conduite. 

Cette portée réglementaire est évaluée à 100 mètres. Par ailleurs, tout feu de croisement pour les engins à deux roues doit pouvoir atteindre une portée de 30 mètres pour le moins. 

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Le cas des engins de plus de quatre roues

Les automobiles disposent d’une panoplie de feux lumineux. Ils servent tous à éclairer, certes. Mais à chaque catégorie correspond un rôle précis et précieux. Ceux placés en avant de ces engins sont réellement ceux qui balisent une bonne vue pour le conducteur. 

Ils servent à voir clair et loin dans différentes circonstances géographiques. On distingue alors les feux de route qui ne sont utiles qu’en dehors des agglomérations. Leur puissance porte jusque sur 100 mètres de distances. 

Les phares de croisement quant à eux, interviennent lorsque le conducteur croise d’autres véhicules. Il passe alors du feu de route au feu de croisement pour ne pas éblouir la vision chez les autres. Pour cette raison, le feu de croisement n’éclaire que le côté droit du chemin et légèrement le côté gauche. Il a une portée réduite qui ne dépasse pas 30 mètres. 

La portée des feux de brouillard et des feux adaptifs est pratiquement sans importance. De fait, la lumière des feux de brouillard ne sert qu’à dissiper les touffes de brouillard qui entravent les feux de route et de croisement, alors que les feux adaptifs orientent la lumière principale (feu de route) dans le sens où tourne le volant. 

Le cas des navires 

Les navires sont aussi bien équipés en éclairage. A cet effet, on distingue sur ces derniers :

  • des phares de premier ordre ou les phares de pleine mer, 
  • les phares de second ordre qui signalent les chenaux pour accéder à la cote
  •  et les phares de troisième ordre qui notifient l’entrée des ports.
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Selon leurs différents rôles, les phares de premier ordre ont une portée de 60 kilomètres. Elle est de 40 kilomètres pour les phares du second ordre et de 28 kilomètres pour les phares de troisième ordre. 

Le cas des avions

Ces machines qui volent si haut et si loin en tout temps, sont sans doute dotées d’un équipage lumineux qui permet de rendre la vue possible au cœur des nuages. Les feux de navigations consistent plutôt en des phares qui jalonnent les routes aériennes. Ils peuvent éclairer jusqu’à 20 kilomètres chacun. 

La portée géographique d’un phare

La portée des phares mentionnée précédemment sont de l’ordre de l’idéal. C’est la portée normale, c’est-à-dire en conditions normales. Toutefois, elle peut être influencée par un ensemble d’éléments susceptibles de la modifier. 

On peut citer entre autres la hauteur de la lanterne ; le type de la lentille de diffusion et la puissance d’éclairage. A ces différents facteurs on adjoint les conditions atmosphériques qui peuvent également avoir un impact très important la portée d’un phare. Ainsi, ce qui s’observe réellement en matière de portée lors de la conduite, c’est la portée géographique. 

On aura compris, à la fin de cette lecture, qu’il existe différentes sortes de phares qui tracent la vue au conducteur. Ils ont chacun une portée théorique qui peut être conditionnée par l’atmosphère ou d’autres facteurs.

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